En matière d’outils de gestion du temps, la timbreuse est souvent le choix préféré des entreprises. En effet, il existe plusieurs façons d’enregistrer les heures de travail de ses collaborateurs et collaboratrices. Même si un simple fichier Excel suffit, les timbreuses permettent d’aller bien au-delà du simple enregistrement du temps de travail. Et ce, surtout s’il s’agit d’outils connectés de dernière génération, capables de simplifier la planification du personnel, l’accès au solde des heures et des congés en temps réel, la gestion des changements de taux d’activité… et bien plus.
Mais quelles sont les origines de la timbreuse, et comment a-t-elle évolué dans le temps ? D’ailleurs, faut-il l’appeler plutôt timbreuse, badgeuse ou pointeuse ? Y a-t-il une différence entre ces trois outils ? Quelles sont les technologies à la base de ces applications ? Dans cet article, vous trouverez les réponses à toutes ces questions.
Y a-t-il une différence entre les termes « timbreuse », « badgeuse » et « pointeuse » ? Ou alors font-ils tous référence au même appareil pour l’enregistrement du temps de travail ?
La réponse est simple : « timbreuse », « badgeuse » et « pointeuse » sont trois synonymes pour indiquer « la machine qui permet d’enregistrer le temps de travail d’un salarié », selon la définition de Wikipedia.
Une rapide recherche sur Internet donne le résultat suivant :
Si ce dernier semble être le mot le plus recherché dans Google, Wikipedia nous informe que le terme « timbreuse » est le plus utilisé en Suisse Romande.
Le besoin de noter les heures travaillées voit ses origines dans la révolution industrielle. En usine, pour rentabiliser les machines très coûteuses, il fallait qu’elles tournent de façon continue. Les premiers responsables d’entreprises avaient déjà besoin de trouver une solution pour mieux gérer le temps de travail de leurs salariés. A cette époque, les premières pointeuses mécaniques n’enregistraient que le début et la fin du travail, moyennant des trous réalisés sur des fiches en carton.
Ces pointeuses mécaniques de première génération ont ensuite été remplacées par des pointeuses électroniques. C’est probablement à ce moment-là que le terme « badgeuse » a été introduit : en effet, ces nouveaux modèles permettaient d’enregistrer l’heure d’entrée et l’heure de sortie grâce à un badge.
La particularité de ces modèles de deuxième génération était le fait que l’intelligence restait dans la badgeuse. D’ailleurs, dans ces modèles, la collecte des données était manuelle : pour récupérer les informations, il fallait que le ou la responsable de la badgeuse connecte une clé USB au terminal et télécharge les données. Ensuite, la même clé USB était branchée sur un ordinateur afin de pouvoir transférer et traiter les données.
Préhistoire ? Pas tellement… si on considère le nombre de fois où nous avons été contactés pour remplacer ce type de timbreuses avec tipee !
L’arrivée d’Internet a permis de développer les pointeuses connectées, comme celles utilisées par tipee : leur particularité est d’être liées à une application permettant le traitement des données en temps réel. Lorsque le collaborateur ou la collaboratrice timbre (pointe, badge 😉), son solde d’heure et de vacances est mis à jour immédiatement dans le logiciel. En général, sur ces pointeuses, le timbrage peut s’effectuer en utilisant un badge, une carte ou même un téléphone : peu importe le support, car toute l’intelligence est dans l’application !
Les timbreuses connectées sont d’ailleurs très pratique de nos jours, avec l’explosion du télétravail. Le même employé peut saisir ses heures via la timbreuse physique les jours où il se rend au bureau, ou alors utiliser l’application sur ordinateur depuis la maison, voire sur smartphone s’il effectue des déplacements professionnels.
Les plus utilisées sont les suivantes :
Un code-barre à deux dimensions, qui contient des données encodées. Il est possible d’ouvrir un QR code à partir de l’appareil photo d’un smartphone ou d’une tablette. Reposant sur une lecture optique, il nécessite un environnement bien éclairé pour être lu correctement. Son inconvénient ? Le manque de réactivité en cas de mauvais éclairage ou de rayures. Sans compter qu’un QR code pourrait être photographié et envoyé à un collègue qui timbre... depuis son lit
Introduit par Apple en 2013. Il s’agit d’une balise ressemblant à un petit boîtier sans fil, qui fonctionne grâce au BLE (Bluetooth Low Energy), qui se caractérise par des émissions d’ondes radio à faible consommation d'énergie. Beaucoup utilisé dans l'industrie, le beacon n'a pas vraiment trouvé sa place dans des utilisations fixes comme c'est le cas pour la gestion du temps.
Ou «Radio Frequency Identification» («identification par radio», en français). Pour pointer, on utilise un badge contenant une étiquette ou une puce émettant des fréquences radio. La pointeuse RFID permet de lire l’information contenue dans le badge, et de la traiter grâce à un logiciel dédié. Comme pour les télépéages en autoroute, le champ d’action du système est beaucoup plus large et donc pas forcément très précis.
Ou «Near Field Communication» («communication en champ proche» en français). Il s’agit d’une technologie permettant l’échange des données à moins de 10 centimètres, très diffusée aujourd’hui dans les paiements sans contact ou pour la validation des titres de transport. Par rapport au RFID, le NFC est clairement plus adapté aux besoins d’une timbreuse, car ça implique une identification précise et proche. C’est d’ailleurs sur cette technologie que reposent les timbreuses connectées à tipee.
Certaines entreprises demandent parfois à installer des timbreuses par empreintes digitales. Au-delà du côté pratique d’avoir toujours ses empreintes… à portée de main, cette technologie implique le stockage de données sensibles, sans doute une option à éviter si pas nécessaire. Sans compter que, d’un point de vue des mesures sanitaires, ce n’est pas ce qu’il y a de mieux !
Face à une telle variété de modèles et de technologies, choisir la meilleure timbreuse pour enregistrer les heures de travail de ses équipes pourrait paraître compliqué. Le choix dépend de votre besoin et de vos objectifs, certes, mais si ce n’est pas déjà fait, nous recommandons de vous tourner vers des timbreuses de dernière génération, connectées à une application plus globale de gestion du temps de travail.
Bref, les timbreuses connectées (comme tipee 😉) sont un réel atout pour toute l’entreprise!
Aujourd’hui, les entreprises qui souhaitent suivre le temps de travail de leurs collaborateurs et collaboratrices peuvent choisir parmi plusieurs méthodes d’enregistrement. Si les applications modernes permettent de saisir les heures depuis un ordinateur, une tablette et même un smartphone, dans beaucoup de secteurs d’activité, le timbrage physique via une timbreuse murale reste le choix préféré. Et ce, quelle que soit la raison à l’origine du besoin d’enregistrer le temps de travail :
Les modes de travail qui changent, le confort d’avoir tout à portée de clic grâce aux smartphones (même au travail !), le gain en temps et en productivité, le besoin de se conformer à la loi : chaque entreprise a ses raisons de s’équiper d’une timbreuse !